Fin des seventies. San Francisco, la fureur au cœur et au corps, consomme la libération sexuelle sous des néons tapageurs. Débarquant de Cleveland, la jeune Mary Ann Singleton plante son camp au 28 Barbary Lane, un refuge pour » chats errants « . Logeuse pour le moins libérale, Mme Madrigal règne en douce matriarche sur cette étonnante pension de famille…
L’avis de Phèdre
Mince alors… quel drôle de livre que celui ci.
J’ai été plongée dans les années 70 en plein San Francisco avec des personnages hauts en couleurs. C’est un livre qui date apparemment, mais pour autant je ne me suis pas sentie en décalage. Certes, les moeurs sont plus libres à cette époque mais les thèmes abordés sont toujours d’actualité. On y parle de drogue, de sexualité, de problèmes de couple, de suicide, d’amitié… le tout sur un ton humoristique. Ce livre est découpé en petits chapitres dans lesquels on rencontre tour à tour différents personnages tous très différents mais qui sans le savoir se côtoient régulièrement.
Lire ce livre c’est comme regarder un téléfilm en fait, c’est très rythmé il y a beaucoup de dialogues. On découvre à travers chaque personnage les bons et mauvais côtés de San Francisco. Tous sont à San Francisco pour quelque chose mais tous ont des secrets à commencer par la logeuse de tout ce beau monde, à savoir Anna Madrigal. Chose étonnante elle offre un joint à chaque nouvel arrivant 😉 On suit Michael ouvertement gay, mais pas pour ses parents, et qui est à la recherche de l’amour. Brian, goujat à ses heures peine lui aussi à trouver la stabilité amoureuse mais auprès des femmes. Mary Ann est partie de chez ses parents avec l’espoir de changer de vie. Mona, qui se dit fille à pédés, se fait virer pour retourner vivre avec son ex…. Dorothea.
Bref…plein de choses arrivent à tous ces personnages qui se croisent, interagissent et se quittent.
On a envie d’en savoir plus sur chacun d’eux et surtout découvrir la suite des événements. Je lirai le tome 2 très rapidement.
Ma note 7/10
à tout livre 